Captation multispectrale Natura 2000

En septembre, deux membres de notre équipe ont été envoyés sur l’île d’Yeu située en Vendée, dans le cadre d’un projet environnemental d’envergure. Le but de cette mission ambitieuse était de capturer des données essentielles pour la zone Natura 2000 de l’île, qui s’étend sur environ 1300 hectares. L’outil de choix pour cette tâche était un drone équipé d’une caméra multispectrale.

Au cours des dix jours qui ont suivi, ces deux membres de l’équipe ont accompli une tâche colossale : l’obtention de plus de 220 000 clichés en utilisant la technologie multispectrale du drone. Ces images sont destinées à être utilisées pour cartographier la présence d’une plante invasive se développant rapidement sur l’île : le baccharis. Cette plante, avec ses buissons vert clair et blancs en période de floraison, représente une menace sérieuse pour l’écosystème. Elle envahit les territoires de la végétation locale et aggrave la fragilité de la côte rocheuse de l’île d’Yeu. Ainsi, une meilleure compréhension de la répartition du baccharis est nécessaire pour la gestion et la préservation de ces précieux environnements.

Pour mener à bien cette missioncCaptation multispectrale Zone Natura 2000, Alexandra et Gaetan ont utilisé un drone Mavic 3 équipé d’une caméra multispectrale permettant de collecter des données détaillées sur la végétation de l’île.

Dans un contexte d’engagement durable, l’équipe a réalisé l’ensemble de ses déplacements soit 250km sur l’ile à vélo. Ce choix de transport écologique entre également dans l’esprit islais de préserver le patrimoine sauvage de la côte.

Le succès de cette mission a également été favorisé par des conditions météorologiques exceptionnelles et ont offert aux membres de l’équipe l’opportunité d’admirer les paysages magnifiques de l’île d’Yeu.

Maintenant que la collecte de données est terminée, l’étape suivante consiste à traiter et analyser ces milliers d’images pour créer une cartographie de la distribution du baccharis sur l’île. Ces informations permettront d’illustrer les futures prises de décision pour la gestion de l’écosystème insulaire, contribuant ainsi à sa préservation.