Avec l’engouement pour la prise de vues aériennes à l’aide d’un drone, il existe aujourd’hui sur le marché de plus en plus de châssis de drones disponibles . Alors l’objectif de notre article n’est pas de dire qu’il y a les bons d’un côté et les mauvais de l’autre mais de mettre en valeur les points forts de chacun d’entre eux. Et peut être vous faire découvrir des châssis que vous ne connaissez pas… Alors l’objectif étant d’argumenter sur différents châssis professionnels, nous laisserons donc sous silence des châssis tels que les châssis Parrot, Gaui, Blade, etc… qui sont des drones de loisirs et qu’ils le font très bien…
Pour les plus exigeants, nous trouverons les châssis haut de gamme des marques DROIDWORX d’AERONAVICS et CINESTAR de FREEFLY. Ces deux constructeurs proposent différentes configurations (Octo & Hexa) selon les besoins d’emport et votre budget. Il faut compter entre 12 000 et 20 000 € pour une configuration complète.
Techniquement, ces châssis sont entièrement conçus en carbone, ils sont extrêmement rigides et proposent des capacités d’emport très important au niveau du matériel de prises de vues embarqué mais aussi concernant l’emport de batteries à très fort ampérage. Les pieds sont prévus pour être escamotables pour des prises de vues à 360°, leur conception est très soignée et l’usinage des pièces est de très belle facture. Les châssis CINESTAR utilisent un système de trains 3 points, pour une stabilité maximale au décollage comme à l’atterrissage, les châssis DROIDWORX utilisent pour leur part un train classique avec deux points de contact au sol.
En terme d’électronique embarquée, les châssis CINESTAR sont étudiés pour embarquer l’électronique Mikrokopter, de leur côté les châssis DROIDWORX sont prévus pour embarquer l’électronique DJI.
Les deux marques proposent un système d’absorption des vibrations. Ces châssis sont très couramment utilisés par les sociétés de captation vidéo pour les médias audiovisuels.
Niveau tarif il faut compter entre 1500 et 2000 € pour acquérir l’un de ces châssis hors nacelle.
Moins connu, mais tout aussi performant sur un aspect châssis on trouve les châssis GRYPHON, de la marque coréenne GRYPHON DYNAMICS, châssis de grand diamètre (plusieurs configurations possibles), ils possèdent des bras repliables et démontables permettant un transport aisé et en toute sécurité. Les châssis GRYPHON possèdent un ingénieux système de connecteur intégré dans chaque bras du châssis permettant leur démontage, plus besoin d’investir dans un utilitaire ou d’utiliser le monospace de la famille.
La forme type nid d’abeille des bras assure une résistance à toute épreuve du châssis pour résister aux efforts de traction nécessaires pour soulever les masses les plus importantes en matière de drones civils. L’alliance du carbone et de l’aluminium permet une rigidité extraordinaire de ces châssis pour concevoir des plateformes dédiées aux applications les plus exigeantes.
Les châssis Gryphon Dynamics font partie des plus résistants du marché pour tout ce qui touche aux capacités d’emport.
Autre châssis à la « mode » le S1000 de DJI grand frère du S800, le S1000 est plus abouti que son petit frère, on retrouve comme caractéristiques principales, une envergure de 1050 mm, une masse à vide de 4Kg et une masse au décollage maximum de 10kg, le S1000 de DJI peut emporter du matériel imposant comme un Canon 5D Mark 3. Avec une batterie 6S 15000mAh, l’autonomie est d’environ 15 min. La nacelle et le logement de batterie sont montés sur la même platine. Des amortisseurs sont placés entre cette dernière platine et le châssis, ce qui permet de réduire les vibrations et donc de réaliser des prises de vue plus fluides.
Côté pratique chaque bras se replie sur le châssis afin de faciliter son transport, le S1000 est bien sur étudié pour embarquer le nouveau système d’électronique embarqué A2 de la même marque.